Le parc actuel, situé au nord est limité par les douves. Il correspond en grande partie aux zones aménagées au XVIIIe siècle. Il est organisé selon un axe central qui correspond à celui du bâtiment nord dessiné par Jean Aubert.
À la fin du XIXe, le prince Murat, propriétaire du domaine jusqu'en 1902, les a probablement restaurées.
Déjà au temps de Madame de Vatry, le potager est installé extra-muros dans la partie orientale du domaine, au-delà de la rivière.
À partir de 1902, Nélie Jacquemart-André fait quelques aménagements. Elle remplace le petit jardin "à la française" établi devant l'orangerie par un second "jardin fleuriste". Elle fait creuser un bassin avec chute d'eau au pied de sa chambre, côté est du château-musée. Cette opération tourne court. À la suite de fuites réitérées au niveau du mur constitué de blocs de grès, Nélie décide de tout faire reboucher, ce qui est fait l'année suivante.
De droite à gauche : au rez-de-chaussée, les appartements de Nélie (appartements du conservateur), le Salon oriental et la porte de la Grand galerie. Au premier étage, la fenêtre de la "chambre des Aigles", puis celles de la chambre de Nélie enfin celle de la salle de bains.
Lors de l'excavation de ce bassin, les ouvriers mirent à jour des statues qui furent photographiées pas Monsieur Fournier-Sarlovèze, maire de Compiègne. On peut penser qu'elles se trouvent actuellement dans le musée lapidaire de Chaalis.